Immigration USA : le gouvernement envoie des notifications pour révoquer les permis de travail

Des migrants, dont beaucoup viennent d'Haïti, sont vus dans un campement le long du pont international de Del Rio, près du Rio Grande, 21/09/2021, à Del Rio, Texas   -  
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Plus de 500 000 Cubains, Nicaraguayens, Vénézuéliens et Haïtiens arrivés aux États-Unis illégalement sous l'administration Biden, ont reçu un message du ministère de la sécurité intérieure leur disant : « il est temps pour vous de quitter les États-Unis. »

Nicole est l'une d'entre eux, elle est arrivée dans le pays en novembre dernier par le biais du programme CBP One, elle craint qu’avec la politique d'immigration de Trump, son emploi et son rêve de construire sa vie aux États-Unis ne s'envolent. 

« CBP One a envoyé un message à tous les participants à ce programme pour qu'ils partent dans les sept prochains jours. Si je ne le fais pas, ils m'expulseront ou je devrai payer une amende. », a-t-elle confié.

L’application CBP One conditionne l’entrée sur le territoire américain et l’accès à la procédure de demande d’asile au fait de se présenter à un point d’entrée à la frontière entre les États-Unis et le Mexique avec un rendez-vous préalable.

De nombreuses personnes ont utilisé l'application entre mai 2023 et janvier 2025.

« Je ne commets pas de crimes quand je viens dans ce pays. Je ne vole pas, je paie mes factures. Je suis toutes les règles. Je respecte les lois de ce pays. Je n'ai commis aucun crime. Mais ils ont l'intention de me retirer mon permis de travail. », a déploré Idaneau Mintor, migrant haïtien.

Au Texas, de nombreux travailleurs immigrés travaillent dans des usines de conditionnement de viande dans le nord de l’État.

« On pourrait envisager de retourner en Haïti, le pays est actuellement dans une mauvaise situation. On ne peut pas prendre de décision. On n'a aucune idée de ce qu'il faut faire. » a ajouté Nicole, migrante haïtienne.

Le 14 avril, un juge fédéral a émis une ordonnance temporaire interrompant la suspension. Mais l'avenir de ces travailleurs immigrés reste incertain. 

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