Journée de la Terre : quels gestes face aux fibres issues de vêtements ?

Rachael Z. Miller, fondatrice du projet Rozalia pour un océan propre, basé dans le Vermont, à Granville, dans le Vermont, le jeudi 17 avril 2025.   -  
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A la faveur de la journée de la Terre, la gestion des plastiques issus des vêtements refait surface. Ces particules ne sont pas sans danger pour l'environnement.

Le plastique est présent dans tout ce que nous portons, que ce soit des vêtements de sport en polyester, des pulls en acrylique, des maillots de bain en nylon ou des chaussettes extensibles. 

"La plupart des vêtements que nous portons sont fabriqués à partir de matériaux synthétiques ou plastiques. Cela peut surprendre les gens qui pensent aux t-shirts en coton, à la laine et à d'autres choses de ce genre, mais la façon dont les choses ont évolué, la plupart de nos vêtements sont synthétiques et la majorité d'entre eux sont en polyester",  explique Rachael Z. Miller, fondatrice du projet Rozalia pour un océan propre et créatrice de Cora Ball.

Lorsqu'ils sont portés, lavés et mis au sèche-linge, nos habits libèrent des fragments de fibres plastiques qui mettent en péril l'environnement. 

 "Il s'avère que les vêtements peuvent se casser, et ce de manière vraiment microscopique. Les vêtements ou les tissus sont constitués de centaines et de millions de petites fibres, et ces fibres sont si petites qu'elles peuvent se briser. Lorsqu'elles se cassent, ces petits morceaux de fibres minuscules sont appelés microfibres, et lorsqu'ils se retrouvent dans notre environnement naturel, on parle de pollution par les microfibres. ''; affirme Rachael Z. Miller.

 Face à ce danger, la riposte s’organise. Rachael Z. Miller a inventé la Cora Ball, une boule de lavage qui peut être jetée dans la machine à laver pour éviter que les vêtements ne s'entrechoquent. Imitant le fonctionnement naturel des coraux, elle retient les petites particules en suspension. 

"La Coral Ball est conçue pour protéger nos océans et nos cours d'eau publics en évitant le problème de la pollution par les microfibres. La Cora Ball y parvient de deux manières : D'une part, elle aide à prévenir la perte de fibres dans la machine à laver en séparant les vêtements, ce qui leur permet de durer plus longtemps. D'autre part, lorsque des fibres se détachent, elle les recueille avant qu'elles ne s'écoulent dans les égouts.’’ , explique Rachael Z. Miller, fondatrice du projet Rozalia pour un océan propre et créatrice de la Coral Ball . 

L’humanité tente de trouver des mécanismes pouvant atténuer son impact sur la nature. Une réflexion mise en exergue mardi à la faveur de la journée de la Terre. 

 

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