Le porte-parole des Nations unies pour les droits de l'Homme, Thameen Al Kheetan, s'est déclaré mardi "horrifié" par les frappes aériennes israéliennes dans la bande de Gaza, qui ont tué au moins 404 Palestiniens, selon des responsables d'hôpitaux.
Guerre Israël-Hamas : l'ONU dénonce les nouveaux bombardements sur Gaza
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a ordonné ces frappes après que le Hamas a refusé les demandes israéliennes de modification de l'accord de cessez-le-feu.
S'exprimant lors du point de presse quotidien des Nations unies à Genève, M. Al Kheetan a appelé à la "libération inconditionnelle" des derniers otages israéliens détenus par le Hamas et a demandé "à tous les États influents de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour parvenir à la paix et éviter de nouvelles souffrances aux civils".
"Le recours d'Israël à une force militaire supplémentaire ne fera qu'accroître la misère d'une population palestinienne qui souffre déjà de conditions catastrophiques. Ce cauchemar doit cesser immédiatement", a-t-il déclaré.
Le bombardement surprise a fait voler en éclats le cessez-le-feu en vigueur depuis janvier et a menacé de relancer complètement la guerre qui dure depuis 17 mois.
Des responsables ont déclaré que l'opération n'était pas limitée dans le temps et qu'elle était appelée à s'étendre.