L'Egypte par la voix de son ministre des Affaires Etrangères a dénoncé le non-respect du cessez-le-feu par Israël qui maintient des troupes au sol dans le sud du Liban, empêchant de ce fait le retour de centaines de réfugiés.
L'Égypte exige le retrait des forces israéliennes du Liban
Au cours d'une conférence presse tenue à Beyrouth, Badr Adbelatty s'est insurgé contre l'attitude de Tel Aviv : nous avons également parlé de l'importance extrême de la mise en œuvre de la résolution 1701 de l'ONU avec tous ses termes et toutes ses dispositions. Dans le cadre de cette décision et sans détour, j'ai confirmé à son Altesse (le président libanais Joseph Aoun) que l'Égypte tenait absolument à confirmer la nécessité d'un retrait israélien total et complet du Sud-Liban, sans ôter un seul pouce de la souveraineté et du territoire libanais.
En vertu d'un accord conclu le 27 novembre sous l'égide des États-Unis, les forces israéliennes devaient se retirer du pays et le Hezbollah , se déplacer jusqu'au au nord du fleuve Litani avant le 26 janvier dernier. Alors que l'armée libanaise et les forces de maintien de la paix de l'ONU s'étaient déjà déployées dans plusieurs villages avant la date limite, Israël est resté dans plus d'une douzaine de villages.
Depuis le début du cessez-le-feu, Israël a mené des opérations quasi-quotidiennes à savoir des démolitions de maisons, des bombardements et des frappes aériennes dans le sud du Liban, accusant le Hezbollah de violer les termes du contrat en tentant de déplacer des armes. Le Liban a quant à lui accusé Israël de centaines de violations du cessez-le-feu. Les États-Unis et le Liban ont annoncé dimanche que la date limite pour respecter les termes du cessez-le-feu avait été repoussée au 18 février