Des violences qui restent souvent impunies

Reem Alsalem, la rapporteuse spéciale des Nations unies sur la violence contre les femmes et les filles, tire la sonnette d’alarme face à leur situation dans le sport.   -  
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Martial Trezzini/' KEYSTONE / MARTIAL TREZZINI

Reem Alsalem, la rapporteuse spéciale des Nations unies sur la violence contre les femmes et les filles, tire la sonnette d’alarme face à leur situation dans le milieu du sport.  

Elle évoque un problème grave, systémique et systématique, qui nécessite une réaction immédiate. Reem Alsalem, la rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la violence contre les femmes et les filles, tire la sonnette d’alarme : “Les femmes et les jeunes filles évoluant dans le sport font face à de la violence qui s’exprime sous différentes formes : économiques, physiques, psychologiques, la contrainte, la violence en ligne, et les plus jeunes filles sont parfois victimes de négligence, dans certains sports particulièrement, comme la gymnastique”, affirme-t-elle.  

Mise en garde face au danger 

Dans le rapport partagé par l’ONU, différentes formes de violence sont dénoncées. Elles sont généralement perpétrées par des entraîneurs, des managers, des collègues, des membres de l’entourage et parfois même des spectateurs.   

“L'impunité favorise la culture du silence et de l'injustice, et cela est dû en partie aux cadres réglementaires autonomes des organisations sportives qui n'ont pas suffisamment intégré la notion de droits de l'homme dans leur travail, et qui ont tendance à donner la priorité à la réputation et à la victoire plutôt qu'à la justice et à l'obligation de rendre des comptes aux victimes”, dénonce la rapporteuse spéciale.  

Ce rapport officiel vise à inciter les fédérations et les États à mettre en place des mesures concrètes pour garantir de meilleures conditions pour les femmes et les jeunes filles pratiquant du sport en tant que professionnelles ou amatrices.   

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