Alors que l'escalade des hostilités entre les forces israéliennes et le Hezbollah prend de l’ampleur, la Ligue Arabe a condamné jeudi ce qu’elle a décrit comme « le scénario brutal » d’Israël au Liban.
La Ligue Arabe condamne le "scénario brutal" d'Israël au Liban
L’organisation s’est réunie au Caire en Egypte pour discuter de la récente montée des hostilités au Liban et au Moyen-Orient.
Hossam Zaki, secrétaire général adjoint de la Ligue des États arabes, a mis en garde jeudi contre le risque d'une guerre régionale provoquée par l'intensification de l'agression au Liban : « La Ligue arabe et ses États membres ont mis en garde séparément depuis des mois contre les risques d'une guerre régionale. Et nous voici aujourd'hui proches de l'éruption d'une telle guerre en raison de l'arrogance et de l'imprudence des dirigeants de l'occupation israélienne qui insistent pour mettre le feu à la région et ne s'arrêtent pas aux crimes qu'ils ont commis et continuent de commettre à Gaza, ils veulent reproduire le même scénario brutal au Liban en toute impunité, soutenus par l'incapacité du monde à dissuader leur comportement criminel de violer les règles juridiques, humanitaires et morales », a-t-il déclaré.
Cette réunion d'urgence de la Ligue Arabe était donc consacrée à la campagne israélienne au Liban et à son impact humanitaire.
Le secrétaire général de la Ligue a averti que les attaques contre le Liban et le peuple libanais n'apporteraient la sécurité à aucune des parties, mais qu'elles auraient pour effet d'étendre les conflits et d'accroître la haine.
Le représentant permanent du Liban auprès de la Ligue arabe, Ali Hasan al-Halabi, a déclaré que le dernier cycle d'hostilités avait entraîné le déplacement de plus de 1 200 000 personnes.
Israël et le Hezbollah ont échangé des tirs à la frontière libanaise presque quotidiennement depuis le lendemain de l'attaque transfrontalière du Hamas, le 7 octobre 2023, qui a tué 1 200 Israéliens et pris 250 autres en otage.
En réponse, Israël a déclaré la guerre au groupe militant dans la bande de Gaza.
Plus de 41 000 Palestiniens ont été tués dans le territoire, dont un peu plus de la moitié sont des femmes et des enfants, selon les autorités sanitaires locales.