Liban : exode massif après les frappes d'Israël contre le Hezbollah

Des voitures sont en circulation alors qu'elles fuient les villages du sud au milieu des frappes aériennes israéliennes, à Sidon, au Liban, lundi 23 septembre 2024.   -  
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Les frappes israéliennes ont tué lundi plus de 180 Libanais dans le bombardement le plus meurtrier depuis la guerre de 2006 entre Israël et le Hezbollah. L'armée israélienne a averti les habitants du sud et de l'est du Liban d'évacuer leurs maisons avant l'élargissement de la campagne aérienne contre le Hezbollah.

Des milliers de Libanais ont fui le sud, provoquant des embouteillages dans tout le pays en direction de Beyrouth et d'autres régions du nord du Liban, ce qui constitue le plus grand exode depuis les combats de 2006.

Plus de 700 autres personnes ont été blessées dans les frappes, un bilan stupéfiant pour un pays encore sous le choc d'une attaque meurtrière contre des appareils de communication la semaine dernière.

Le gouvernement a ordonné la fermeture des écoles et des universités mardi dans la majeure partie du pays et a commencé à préparer des abris pour les personnes déplacées du sud.

L'armée israélienne a annoncé avoir frappé quelques 300 cibles, lundi, expliquant qu'elle s'en prenait aux sites d'armement du Hezbollah. Certaines frappes ont touché des zones résidentielles de villes du sud et de l'est de la vallée de la Bekaa. Une frappe a touché une zone boisée jusqu'à Byblos, dans le centre du Liban, à plus de 80 miles de la frontière au nord de Beyrouth.

L'armée a indiqué qu'elle étendait les frappes aériennes aux zones de la vallée situées le long de la frontière orientale du Liban avec la Syrie. Le Hezbollah est depuis longtemps présent dans cette vallée, où il a été fondé en 1982 avec l'aide des gardiens de la révolution iranienne.

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