Dimanche, plusieurs vols au départ de l'aéroport Ben Gurion ont été annulés ou retardés suite à une vague de frappes aériennes israéliennes dans le sud du Liban. Israël a qualifié cette opération de frappe préventive contre le Hezbollah, un groupe militant libanais.
Guerre Israël-Hamas : les frappes au Liban perturbent les vols à Tel-Aviv
En réponse, le Hezbollah a affirmé avoir lancé des centaines de roquettes et de drones pour venger la mort de l'un de ses commandants principaux le mois précédent.
En milieu de matinée, les hostilités semblaient s'être calmées, les deux parties ayant limité leurs attaques à des cibles militaires. Toutefois, des sirènes d'alerte ont été entendues dans tout le nord d'Israël, entraînant la fermeture temporaire de l'aéroport international Ben Gurion et le détournement des vols pendant environ une heure en raison de la menace d'attaque.
Bien que les vols aient lentement repris dans l'après-midi, de nombreux passagers ont rencontré des retards et certains ont signalé ne pas avoir été informés de l'heure de départ de leurs vols.
Le Hezbollah a intensifié ses attaques contre Israël peu après le début de la guerre à Gaza, déclenchée par l'attaque du Hamas le 7 octobre. Depuis, Israël et le Hezbollah échangent des tirs presque quotidiennement, entraînant le déplacement de dizaines de milliers de personnes des deux côtés de la frontière.
Le violent échange de tirs de dimanche ne semble pas avoir conduit à une guerre généralisée, mais la situation reste tendue. Parallèlement, l'Égypte organise des pourparlers de haut niveau ce dimanche pour négocier un cessez-le-feu dans la guerre de dix mois entre Israël et le Hamas à Gaza, dans l'espoir de réduire les tensions régionales.