Guerre Israël-Hamas : la France tente d'apaiser les tensions au Liban

Le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Sejourne, rencontre le Premier ministre intérimaire libanais, Najib Mikati, à Beyrouth, au Liban, le jeudi 15 août 2024.   -  
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Des colonnes de fumée s'élevaient jeudi de la ville de Khiam, dans le sud du Liban, témoignant de l'intensification des tensions entre Israël et le Hezbollah. Ces bombardements ont suivi une salve de missiles lancée par le Hezbollah sur la Galilée, dans le nord d'Israël.

Depuis le 8 octobre, le Hezbollah échange des tirs avec Israël le long de la frontière, affirmant soutenir ainsi son allié, le Hamas, dans le cadre du conflit en cours.

Cette escalade a ravivé les craintes d'une guerre régionale plus vaste, avec des frappes quasi quotidiennes de part et d'autre de la frontière. Le bilan est lourd : plus de 500 morts au Liban, dont environ 350 combattants du Hezbollah, 50 membres d'autres groupes militants, ainsi que des civils. En Israël, 22 soldats et 24 civils ont été tués.

Dans ce contexte de tension croissante, le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, s'est rendu à Beyrouth jeudi pour une visite éclair, soulignant les efforts des puissances occidentales pour apaiser les tensions au Moyen-Orient. Cette visite s'est déroulée juste après celle d'Amos Hochstein, conseiller principal américain, également en quête de désescalade.

Les diplomates internationaux se préparent à un nouveau cycle de pourparlers, avec pour objectif de mettre fin à la guerre entre Israël et le Hamas et de négocier la libération de dizaines d'otages. Un éventuel accord est perçu comme la meilleure chance d'éviter une extension du conflit à l'échelle régionale. Les efforts diplomatiques visent également à dissuader l'Iran et le Hezbollah de riposter après l'assassinat de hauts dirigeants lors de frappes récentes à Beyrouth et Téhéran.

Malgré les échanges de frappes qui se poursuivent depuis le 8 octobre, l'Iran et le Hezbollah déclarent ne pas souhaiter une guerre totale. Un cessez-le-feu à Gaza pourrait offrir une issue à cette crise, alors que la région est en proie à une montée des tensions et à un déploiement militaire massif.

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