Guerre Israël-Hamas : l'assassinat d'Haniyeh déclenche des manifestations

Des personnes manifestent pour condamner l'assassinat du chef du Hamas, Ismail Haniyeh, à Istanbul, en Turquie, le mercredi 31 juillet 2024   -  
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Des milliers de personnes sont descendues dans les rues d'Istanbul mercredi pour protester contre l'assassinat du chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh.

Cette attaque alimente les craintes d'embrasement dans tout le Moyen-Orient et compromet la poursuite des négociations pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

« Chaque jour apporte davantage d'horreur, de pertes et de souffrances à notre peuple alors que les forces d'occupation israéliennes massacrent des civils palestiniens. Assassinent des fonctionnaires. Tuent des travailleurs humanitaires, du personnel médical et des journalistes. Enlèvent des civils, les torturent et les violent dans les prisons israéliennes. Bombardent et détruisent des maisons et des infrastructures palestiniennes », a affirmé Feda Abdelhady, Observatrice permanente adjointe de l'État de Palestine auprès des Nations Unies

Israël n’a pas immédiatement revendiqué la responsabilité de l’attentat, mais les soupçons se sont immédiatement portés sur l'état hébreu, qui a juré de tuer Haniyeh et d’autres dirigeants du Hamas à la suite de l’attaque du groupe contre Israël le 7 octobre

« Cette opération envoie un message clair. Nous nous défendrons et répondrons avec une grande force contre ceux qui nous font du mal. L'État d'Israël ne restera pas les bras croisés. Nous continuerons à nous défendre et à défendre nos citoyens. Le monde doit soutenir Israël en ce moment et exiger que le Hezbollah respecte la résolution 1701 du Conseil de sécurité en cessant ses attaques, en se retirant au nord du fleuve Litanie et en se désarmant », a déclaré Jonathan Miller, Ambassadeur adjoint d'Israël auprès des Nations Unies.

Des rassemblements pro-palestiniens ont éclaté dans plusieurs pays a la suite de l'assassinat de Haniyeh, notamment à Téhéran, Rabat et Tunis.

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