G20 : Lula propose une alliance contre la faim et la pauvreté

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva lors de l'ouverture de la réunion de l'Alliance mondiale contre la faim et la pauvreté, à Rio de Janeiro, juillet 2024   -  
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Le président brésilien a dévoilé mercredi à Rio de Janeiro sa stratégie de lutte contre la faim et la pauvreté dans le monde.

Cette alliance globale, qui sera financée par le G20 que préside Luiz Inácio Lula da Silva, permettra de lutter contre les inégalités et la malnutrition. Il est urgent, a-t-il dit de s'attaquer aux causes de la pauvreté qui affectent une personne sur onze dans le monde et une personne sur cinq en Afrique. Son secrétariat se situera au siège de l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture à Rome et à Brasilia jusqu'en 2030, et la moitié de ses coûts sera couverte par le Brésil, selon Luiz Inácio Lula da Silva

Les données publiées aujourd'hui par la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture) sur l'état de la sécurité alimentaire dans le monde sont terrifiantes. L'extrême pauvreté a augmenté pour la première fois depuis des décennies. Le nombre de personnes souffrant de la faim dans le monde a augmenté de plus de 152 millions depuis 2019. Cela signifie que 9 % de la population mondiale, soit 733 millions de personnes, souffre de malnutrition a-t-il ajouté.

Le Brésil est également l'un des principaux exportateurs de denrées alimentaires au monde, envoyant à l'étranger de grandes quantités de maïs, de soja, de café, de sucre, de bœuf et de poulet. L'éradication de l'extrême pauvreté et de la faim d'ici à 2030 fait partie des objectifs de développement durable des Nations unies, adoptés en 2015, mais les progrès sont très peu satisfaisants malgré les résultats encourageants en Amérique latine et dans les Caraïbes. Cette alliance globale de lutte contre la faim et la pauvreté proposée par le président brésilien devrait voir le jour dès novembre prochain, lors du sommet des chefs d'état du G20 au Brésil.

En plus de la lutte contre la faim et la pauvreté, les diplomates brésiliens comptent faire pression pour une réforme des institutions de gouvernance mondiale et plaider en faveur d'une transition énergétique durable.

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