L’annonce est tombée comme un couperet pour le pouvoir. Après le vote le 5 février dernier du report de la présidentielle par l’Assemblée nationale, le Conseil constitutionnel a rejeté la décision jeudi.
Sénégal : le report de la présidentielle invalidé, quid de Sonko ?
La juridiction a jugé la loi "contraire à la Constitution", au grand bonheur des candidats de l’opposition qui l'avaient saisi à travers un recours. Mais, si elle a accueilli avec satisfaction le rejet de la loi, l’opposition n’a pas obtenu le maintien de la présidentielle au 25 février.
Les juges ont, en effet, évoqué l’impossibilité de tenir l’élection à date échue. Ils demandent néanmoins aux autorités de l’organiser dans les plus brefs délais, provoquant quelques réactions mitigées.
Il convient de noter que cette décision du Conseil constitutionnel intervient quelques après la libération de quelques détenus considérés comme des détenus politiques. Il s'agit, entre autres, de membres de mouvements citoyens mais également, des partisans de l’ex-parti Pastef d’Ousmane Sonko.
L’opposant qui, selon les dernières informations, serait en négociation avec le pouvoir en vue d’une éventuelle libération pour apaiser quelque peu la tension qui règne actuellement dans le pays.