Le Kenya met fin à l’accord pétrolier avec l'Arabie saoudite et les Emirats

Un pompiste remplit des bidons d'essence pour les clients dans le quartier Hurlingham de la capitale Nairobi, au Kenya, le jeudi 14 avril 2022.   -  
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Le Kenya a annoncé son intention de mettre fin à un accord pétrolier de gouvernement à gouvernement conclu avec l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, invoquant des problèmes de distorsion de change.

Cette décision a été prise dans le cadre des efforts du gouvernement pour atténuer les risques financiers auxquels sont confrontés les acteurs du secteur privé soutenant les installations pétrolières.

Le Trésor national du Kenya a souligné le risque accru auquel font face les financiers du secteur privé dans le cadre de cet accord et a réaffirmé son engagement à adopter des solutions de marché privé dans le secteur de l'énergie.

Cette décision a également été saluée par le Fonds monétaire international (FMI), qui a reconnu dans son dernier rapport national les distorsions sur le marché des changes, le risque accru de refinancement pour le financement du secteur privé, et l'engagement ferme du gouvernement à adopter des approches basées sur le marché privé dans le secteur de l'énergie.

Au cours des six premiers mois de l'accord, les volumes d'importation mensuels réels n'ont pas atteint les niveaux convenus, principalement en raison de la baisse de la demande sur le marché intérieur et sur les marchés régionaux de réexportation, a déclaré le gouvernement.

L'accord conclu l'année dernière visait à sécuriser l'approvisionnement en carburant et à atténuer la pression sur les devises causée par la pénurie de dollars . 

Les accords-cadres avec Aramco Trading Fujairah FZE, Abu Dhabi National Oil Company Global Trading Ltd et Emirates National Oil Company (Singapore) Private Ltd ont conduit le ministère de l'Énergie à commencer à recevoir des produits pétroliers avec l'assistance de négociants en pétrole locaux désignés.

La décision du Kenya de mettre fin à cet accord souligne une orientation vers des solutions plus flexibles et basées sur le marché privé dans le secteur de l'énergie, tout en réaffirmant l'engagement du pays à garantir la stabilité financière et économique dans un contexte mondial en évolution rapide.

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