Devant le conseil de sécurité, Leonardo Santos Simão, le chef de bureau des Nations Unies pour l'Afrique de l'ouest et du Sahel, a dressé un tableau de la situation dans cette région qui oscille entre consolidation des acquis démocratiques dans certains pays et la persistance des défis sécuritaires dans d'autres notamment au Mali, au Burkina Faso et au Niger. Des pays dirigés par des militaires.
L'ONU souhaite un retour à l'ordre constitutionnel au Sahel
Au cours des six derniers mois, la situation en Afrique de l’Ouest et au Sahel a été marquée par des évolutions contrastées. D’une part, des progrès significatifs ont été accomplis dans la consolidation de la démocratie, ce qui reflète le désir de changement de plus en plus exigeant des jeunes générations a-t-il expliqué.
Le Représentant spécial a noté la reconfiguration des mécanismes de sécurité régionaux dans la région du sahel découlant du retrait de la Mission de l’ONU au Mali, du départ des forces étrangères et de l’incertitude autour du G5 Sahel depuis le départ du Niger et du Burkina Faso. Il a également souligné une incertitude élevée entourant le processus de transition au Mali. La date des élections n’ayant pas encore été fixée.
Le représentant du secrétaire général de l'Onu, a par ailleurs salué le bon déroulement de l'élection au Libéria et s'est en outre engagé avec son bureau, à défendre le dialogue en vue de l’accélération du retour à des ordres constitutionnels dans la région du sahel.