Des immeubles calcinés dans les ruines et un spectacle de chaos témoignent de la violence des frappes d'Israël sur Gaza.
Gaza : la sortie de crise proposée par l'Egypte froidement accueillie
L'état hébreu a l'intention d'intensifier son offensive sur l'enclave palestinienne. Moment choisi par l'Egypte pour suggérer un plan de sortie de crise en trois phase qui devrait mettre définitivement fin au conflit, selon une source diplomatique égyptienne. Sauf que la proposition semble avoir peu convaincu les belligérants.
La première phase consisterait en une trêve de deux semaines, renouvelable et une libération progressive d'otages. La deuxième phase se construit autour d'un “dialogue national palestinien” sous l’égide de l’Egypte. L'objectif serait de mettre fin à la division entre factions palestiniennes – spécialement l’Autorité palestinienne et le mouvement Hamas – afin de former un gouvernement en Cisjordanie et à Gaza chargé de veiller à la reconstruction de l’enclave et de préparer des élections parlementaires et présidentielles palestiniennes. La troisième et dernière phase comprendrait un cessez-le-feu total puis la libération des derniers otages.
Ce Plan de décrispation froidement accueilli par les. Aucune réaction officielle de la part d'Israël, à en croire la presse locale. Le Hamas serait à l'étape d'étude de la proposition égyptienne.
Pendant ce temps à l'hôpital Al-Aqsa de Gaza, c'est la détresse.
"Les médecins et les infirmières ici font de leur mieux. Cela sera jamais suffisant tant qu'il n'y aura pas de cessez-le-feu. Aucun répit avec les blessures, les traumatismes et les souffrances qui en découlent 24h/24 et 7jours/7". Déclarait lundi, Sean Casey, coordonnateur de l'équipe médicale d'urgence, de l'Organisation Mondiale de la Santé
Et de l'autre côté à Tel Aviv en Israël, les familles d'otages encore détenus à Gaza donnent de la voix devant le quartier général de l'armée et du ministère de la Défense.
"Et nous sommes ici parce que nous savons que le cabinet de guerre se réunit aujourd'hui - et nous voulons montrer notre présence" - c'est important pour nous qu'ils sachent - que nous sommes là. Nous leur faisons confiance - ils prendront des décisions courageuses qui ramèneront nos proches à la maison". Lance Yael Kalderon Huberman, cousine d'un otage israélien.
L'Egypte et le Qatar continuent de négocier une nouvelle trêve - après celle de novembre - qui avait permis la libération de 105 otages - et l'arrivée d'aide humanitaire à Gaza.