L'attente des premiers résultats de la présidentielle a commencé vendredi en République démocratique du Congo, après des élections organisées dans une grande confusion, mais considérées comme globalement réussies, par les autorités et par la mission d'observation du Centre Carter.
Élections en RDC : une réussite dans l'ensemble, selon la mission Carter
Le président sortant, Félix Tshisekedi, brigue un second mandat face à 18 autres candidats, dont plusieurs poids-lourds de l'opposition qui ont dénoncé le "chaos" et les "irrégularités" ayant entaché, selon eux, ces élections générales (présidentielle, législatives, provinciales et locales).
Le Centre Carter a tout de même évalué "négativement" le déroulement du vote dans une vingtaine de bureau. Quelques incidents ont été dénoncés par la Synergie des missions d’observation citoyenne des élections (Symocel), qui affirme que ses "observateurs ont été victimes d’agression, d’interdiction d’accès et d’exclusion des opérations de dépouillement aux bureaux de vote", à Lubumbashi et à Bunia.
De leurs côté les observateurs de l'Union africaine ont estimé que ces élections s'étaient "déroulées dans une atmosphère relativement calme malgré les défis logistiques majeurs".
Le gouvernement avait reconnu au soir du premier jour de vote "le retard constaté dans l'ouverture de certains bureaux".