En Afrique du Sud, les habitants sont confrontés à une vague de chaleur accablante qui balaie le pays.
L'Afrique du Sud touchée par une vague de chaleur inédite
A Johannesburg, les habitants se disent épuisés par cette chaleur extrême qui les empêche de vaquer à leurs occupations quotidiennes.
" Cette chaleur, n'est pas supportable, on ne peut plus dormir la nuit, on ne peut plus travailler la journée parce qu'il fait trop chaud. On ne peut rien faire, et certains d'entre nous ont eu des boutons de chaleur, y compris les enfants ,'' raconte un passant.
Alors que les températures ont grimpé en flèche au cours des deux dernières semaines, principalement en raison de l'augmentation des niveaux de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, les secours sont sur-sollicités, comme l’explique Robert Mulaudzi, porte-parole des services d'urgence de Johannesburg : " Dans la ville de Johannesburg, la majorité des quartiers sont informels. Dans ces zones, il y a des cours d'eau, si bien que lorsque nous avons des vagues de chaleur, nous sommes confrontés au problème des jeunes et des enfants qui essaient de jouer à côté de ces cours d'eau. La plupart des personnes âgées sont sous traitement et peuvent être vulnérables à l'épuisement par la chaleur et aux insolations.''
Depuis des années, les scientifiques et les militants mettent en garde contre les conséquences de l'augmentation des niveaux de gaz à effet de serre libérés dans l'atmosphère. Ces avertissements sont de nouveau adressés à la COP28, qui se tient actuellement à Dubaï.
Liesl Dyson, professeur de météorologie à l'université de Pretoria explique que ''le phénomène que nous observons n'est pas dû à la variabilité naturelle, ni aux effets d’El Niño, mais à l'augmentation des gaz à effet de serre.'' La scientifique alerte sur l'augmentation de la température de la Terre : ''si nous ne faisons rien, cela va mettre en péril l'humanité".
Les émissions mondiales de combustibles fossiles devraient atteindre un niveau record d'environ 37 milliards de tonnes de dioxyde de carbone cette année, soit 1,1 % de plus qu'en 2022.