Le premier sommet Arabie saoudite-Afrique s'est tenu à Riyad, la capitale saoudienne et plusieurs chefs d'Etats africains ont répondu présents à l'invitation du roi Salmane ben Abdelaziz Al Saoud.
Quel avenir pour l'Arabie Saoudite en Afrique ? [Business Africa]
Sans surprise, lors de la rencontre des mémorandums d’entente et des accords de prêt au développement ont été conclu entre le royaume et une dizaine de pays africains à travers le Fonds saoudien pour le développement (FSD).
Investir en Afrique n'est certainement pas une nouveauté pour Riyad, mais cette fois-ci il semble que les Saoudiens sont déterminés à rattraper leur retard sur le continent africain.
L'invité de Business Africa cette semaine se nomme Hicheme Lehmici , expert en géopolitique et secrétaire de l'Institut international de recherches pour la paix à Genève (GIPRI).
Pour lui, "l'Arabie Saoudite a une vision stratégique sur du long terme très poussée, très puissante et l'Afrique fait partie prenante de cette vision."
L'Angola et la RDC veulent renforcer leur coopération commerciale
Sous le haut patronage des deux chefs d'Etats de l'Angola et de la République Démocratique du Congo, Luanda a accueilli pendant deux jours le second forum économique ANGOLA - RDC sous la devise "Des partenariats économiques pour une croissance mutuelle".
Une reportage de Jorge Nsimba, notre correspondant à Luanda.
COP28 : les pétroliers snobent-ils la transition verte ?
Près de 40 compagnies pétrolières et gazières ont envoyé des délégations en Égypte pour le sommet annuel sur le climat de l'année dernière, connu sous le nom de COP27, qui visait à éloigner le monde de la combustion de combustibles fossiles tels que le pétrole et le gaz.
Nombre d'entre elles seront probablement présentes à la prochaine conférence, la COP28, organisée aux Émirats arabes unis, qui ont nommé Sultan al-Jaber , président de la compagnie pétrolière nationale, à la présidence du sommet.
Face aux critiques concernant leur présence aux négociations, les dirigeants de ces entreprises affirment qu'ils font partie de la transition vers les énergies renouvelables.
Mais un examen par l'Associated Press des montants investis par ces entreprises dans les énergies vertes, ainsi que des priorités énoncées dans leurs rapports annuels, a jeté le doute sur leur véritable engagement en faveur de la transition.