Leon Nestor BUKETI a perdu l’usage de la parole après avoir été foudroyé par un accident vasculaire cérébral. Aidé par son frère qui lui sert de porte-voix,cet ancien footballeur professionnel, aujourd’hui en rééducation, témoigne.
AVC, la prise en charge pose probème au congo
« Il a perdu la voix à 100%, et quand nous sommes arrivés à l'hôpital Adolph sice, on nous a dit que c'était pas un cas qui devrait être traité là-bas par rapport aux spécialistes. Et donc vue la gravité, il fallait rattraper rapidement l'hôpital de loandjili . Le scanner est actuellement à 150.000 F CFA, 130.000 F CFA .Si vous n'avez pas suffisamment de moyens vous perdez la personne. » explique ARMAND BOUCKETI, frère de la victime.
Des traitements onéreux qui aggravent la mortalité due à l’AVC dans un pays où la pathologie est l'une des premières causes de décès, en raison de l'insuffisance des infrastructures de santé et des ressources humaines.
« C'est la première cause de mortalité dans les services de neurologie , l'unité neuro vasculaire se sont des unités de prise en charge des patients qui présentent un AVC à ma phase aiguë .Ici a pointe noire il n'y en a pas , il y en a qu'une seule à Brazzaville. » deplore SOUNGA BANDZOUZI, neurologue
Pour survivre, certains associent la médecine alternative comme l'artiste de renommée internationale zao. victime d'un AVC en 2022, l'auteur du titre à succès ancien combattant livre désormais un nouveau combat, celui consistant à organiser des concerts caritatifs en faveur des victimes.
« Il ya la kiné même qui me dit:" il faut aussi se retourner vers la médecine traditionnelle». Il faut faire cette symbiose. Je suis là pour soutenir mes amis qui n'ont pas de prise en charge » affirme ZAO CASIMIR, un artiste de la région.
En attendant une meilleure politique de prise en charge en République du Congo, les professionnels de la santé insistent sur la prévention, une prévention qui passe par une alimentation équilibrée, la pratique du sport et une bonne hygiène de vie.