Alors que les bombardements de l’armée israélienne s’intensifient à Gaza, dans les hôpitaux saturés, les blessés continuent d’affluer. Parmi eux, de nombreux enfants. Depuis le début de l’offensive israélienne le 7 octobre, près de 6 000 Palestiniens sont morts, dont plus de 2300 enfants.
Gaza : les efforts diplomatiques se multiplient
Face à cette tragédie humanitaire, la diplomatie s’active. L’Egypte soutient la “solution à deux Etats” pour une paix durable.
"Nous ne pouvons plus nous contenter de parler de la solution à deux États et de défendre du bout des lèvres l'idée selon laquelle la communauté internationale et le Conseil de sécurité disposent des ressources et des moyens nécessaires pour mettre en œuvre ce qui est désormais reconnu comme un consensus au sein de la communauté internationale pour mettre fin à ce conflit sur la base d'une solution à deux États, vivant côte à côte dans la paix et la sécurité", a expliqué Sameh Shoukry, ministre égyptien des affaires étrangères.
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a appelé à un cessez-le-feu. Mais les Etats-Unis suggèrent plutôt des pauses.
" Notre objectif est de garantir la protection des civils, et pour cela, il faut faire des pauses dans les opérations militaires, c'est un outil et une tactique qui permettrait d'atteindre cet objectif de manière temporaire. Ce n'est pas la même chose qu'un cessez-le-feu. Encore une fois, en ce moment, nous pensons qu'un cessez-le-feu profiterait au Hamas", a expliqué John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche.
Alors que l’aide arrive au compte-goutte à Gaza, l’ONU a averti que sans ressources et surtout sans carburant, elle ne pourrait plus continuer ses activités. Plusieurs hôpitaux ont déjà fermé faute de carburant pour leurs générateurs.