Un camp de l'armée malienne a été visé par une attaque suicide à Gao vendredi au lendemain d'une double attaque perpétrée par des terroristes et qui a fait au moins 64 morts, dont des soldats.
Mali : le camp militaire de Gao attaqué par le GSIM
Des soldats maliens se tiennent à côté d'un bâtiment détruit le 13 novembre 2018 à Gao, après un attentat suicide à la voiture piégée qui a fait trois morts.
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Dans un communiqué, l'armée n'a pas fourni de bilan, mais parlé d'une attaque complexe dans la zone aéroportuaire. Selon des témoins, l'aéroport a été fermé et l'attaque menée à l'aide de deux véhicules piégés.
Comme celle de la veille contre une position militaire de Bamba, l'attaque a été revendiquée par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, affilié à Al-Qaïda.
La région de Tombouctou est soumise depuis août à un blocus imposé par la GSIM, de vastes étendues sont passées sous le contrôle de cette organisation Etat islamique dans la région de Gao.
Avec le double attentat de jeudi, les autorités ont décrété trois jours de deuil national à partir de vendredi.