RDC: l'ONU réclame une enquête sur la mort de manifestants

Les membres de la famille de Claude Amani, 32 ans, qui aurait été tué par l'armée alors qu'il prévoyait de manifester contre la présence de l'ONU   -  
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L'ONU a réclamé vendredi une enquête «indépendante » sur la répression mercredi par l'armée d'une manifestation à Goma, en République démocratique du Congo, qui a fait des dizaines de morts parmi les civils. Pour Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme « les responsables des violations devront répondre de leurs actes :  "Nous sommes extrêmement affectés par le fait qu'au moins 43 personnes ont été tuées, dont un policier, et 56 blessées lors des manifestations de mercredi à Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo. Nous avons reçu des informations indiquant que le nombre de morts pourrait être plus élevé".

La répression de cette manifestation, organisée par une secte et dirigée contre les forces de l'ONU déployées en RDC, a fait 48 morts, selon un document interne des Forces armées congolaises (FARDC). 222 personnes ont été arrêtées au cours de l'opération «y compris des femmes et des enfants, selon l'ONU. 

La mission de maintien de la paix des Nations unies est l'une des plus importantes et des plus coûteuses au monde, avec un budget annuel d'environ 1 milliard de dollars.

Mais la force, connue sous le nom de MONUSCO, est souvent critiquée localement, de nombreuses personnes estimant qu'elle est trop passive dans la prévention des conflits.

L'année dernière, des dizaines de personnes ont été tuées lors de manifestations contre l'ONU, dont quatre soldats de la paix.  Les dernières violences coïncident avec un débat sur le moment où la MONUSCO devrait se retirer de la RDC.

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