Lomé, la capitale togolaise a abrité lundi des pourparlers de paix sur la crise soudanaise notamment sur le sort de la région du Darfour déjà en proie à des décennies de guerre civile avant la dernière dispute qui oppose les principaux généraux.
Togo : paramilitaires et rebelles soudanais discutent de paix au Darfour
À cette réunion, des représentants des factions rebelles de cette région et des forces de soutien rapide présents ont appelé à la fin du conflit. "Nous recherchons tous la paix. Le peuple soudanais recherche la paix. Le peuple soudanais souffre de la guerre depuis des décennies dans des régions comme le Darfour, le Nil bleu, dans le Sud et dans l'Est du Soudan, et maintenant dans la capitale, Khartoum" a laissé entendre Youssef Ezzat, représentants des FSR à Lomé.
Au cours de cette rencontre, il a été également question de la réouverture de l'aéroport d'El-Geneina au Darfour, sous le contrôle des FSR d'Hamdane Daglo, afin d'acheminer l'aide humanitaire. Nouri Abdalla, membre d'une faction rebelle clé du Darfour, a salué la création d'une feuille de route pour mettre fin au conflit au Darfour.
"Pour empêcher à la région de sombrer dans le chaos. Elle est actuellement plongée dans le chaos, mais pas encore dans une guerre civile à part entière. C'est ce que nous essayons d'éviter, c'est pourquoi nous avons établi une feuille de route et un plan d'action que nous pouvons suivre afin de travailler avec d'autres leaders communautaires, d'autres dirigeants au Darfour " a-t-il souligné.
Avant ces pourparlers de Lomé, des militants des droits de l'homme au Darfour dans un rapport avaient épinglé les FSR et des milices arabes alliées de s'être rendus coupables d'atrocités dans leur bastion, notamment des viols, des pillages et des massacres de minorités ethniques.
La Cour pénale internationale a annoncé en début juillet l'ouverture d'une nouvelle enquête sur des crimes de guerre présumés au Darfour.