Incendie du parlement sud-africain : un acte prémédité selon l'accusé

Zandile Christmas devant le tribunal de première instance du Cap, le 11 janvier 2022.   -  
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Accusé de terrorisme après l’incendie qui avait complètement ravagé le parlement sud-africain en janvier 2022, Zandile Mafe est passé aux aveux jeudi devant un tribunal. Remonté, il a déclaré avoir "brûlé intentionnellement " le bâtiment.

"Je n'ai pas peur d'une peine de prison à vie" a déclaré l’accusé tout en demandant à la Cour de lui infliger une peine allant de 25 ans à la perpétuité.

Mais au regard de son comportement, une évaluation psychiatrique a été ordonnée afin de déterminer s'il est apte à être jugé.

Selon un rapport d’expert, il n’était pas en mesure -de comprendre le caractère répréhensible des actes pour lesquels il est poursuivi. La justice doit se prononcer en aout sur la tenue ou non d’un procès pénal.

L’incendie avait considérablement endommagé le parlement sud-africain. Sa réhabilitation doit prendre au moins 3 ans. Son coût, près de 120 millions de dollars.

Zandile Mafe justifie son acte par sa colère contre l’inertie supposée des pouvoirs publics face aux maux qui gangrènent l’Afrique du Sud. Il a par ailleurs qualifié de raciste le parti d’opposition qui gouverne la municipalité du Cap.

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