Dennis Kasumba, jeune ougandais de 18 ans, prendra part à partir du 1e juin à la Draft de la Major League Baseball (MLB) aux États-Unis.
Ouganda : Dennis Kasumba rêve de la Major League Baseball américaine
L’initiative permet aux joueurs prometteurs de montrer leurs talents afin de convaincre les recruteurs. C'est sur un domaine qu'il partage avec les vaches qui broutent, que Dennis s'entraîne, à Gayaza, à 12 kilomètres de Kampala. Il a été repéré grâce à ses vidéos devenues virales sur la toile.
''Au début, quand mon entraîneur m'a dit "tu vas jouer dans la ligue majeure de baseball, tu vas jouer au baseball aux États-Unis", je n'arrivais pas à y croire, parce que je lui ai dit "tu mens". Je ne peux pas. Mais quand j'ai fait un zoom avec la MLB (Major League Baseball) en Amérique, ah... je me suis senti mieux. Oui, je suis très enthousiaste.'', raconte-t-il.
Devenir joueur professionnel, c’est le but de cet orphelin livré à la pauvreté dès son jeune âge. Son ascension sert de motivation aux enfants de sa ville.
"Les nouvelles de Kasumba font grandir tant d'enfants. Il y a tellement d'enfants qui se mettent au sport, chaque jour nous avons de nouveaux joueurs dans l'équipe. Et c'est ce que nous voulons. Nous voulons faire croître leur nombre autant que possible.", explique John Bosco Sempa, entraîneur de baseball.
A l’approche de son grand oral en Amérique, Dennis Kasumba fait des squats avec des haltères en béton et des pneus de voiture usagés, des bouteilles en plastique remplies d'eau étant scotchées à ses jambes pour leur donner de la résistance
"Nous voulons voir Kasumba jouer dans les plus hautes ligues du monde. C'est notre espoir et c'est ce que nous voulons qu'il fasse. Et apparemment, il est déjà en route. Nous espérons donc que lorsqu'il rejoindra la MLB, de nombreux entraîneurs le verront, de nombreux lycées ou universités aussi. Probablement que s'il joue le mieux possible, comme son cœur le lui demande, il aura sa chance.’’, explique John Bosco Sempa.
Dennis Kasumba s'est vu refuser à deux reprises un visa pour se rendre aux Etats-Unis, avant que sa demande ne soit finalement acceptée en mai. Son rêve américain est sans nul doute en marche.