Au Soudan, les divergences entre les Forces armées soudanaises (SAF) dirigé par le général Abdel Fattah al-Burhan et les Forces de soutien rapide (RSF) conduite par Mohamed Hamdane Daglo sur l'intégration de cette dernière dans l'armée nationale ont entraîné le report de la signature de l'accord politique final qui était prévue pour le 1er avril.
Soudan : militaires et civils s'accordent des jours de négociations
"La réunion a permis de discuter de l'évolution du processus politique visant à signer l'accord final aujourd'hui. Les parties ont discuté du seul point important qui n'a pas été résolu, qui est lié à un cas technique concernant la réforme militaire et de sécurité", a souligné Khaled Omar Youssef, le porte-parole du processus politique.
Face au différend, les parties prenantes ont convenu de s'accorder quelques jours supplémentaires de négociations sans souligner la signature de la constitution transitoire, initialement prévue pour le 6 avril.
"Toutes les parties militaires et civiles ont décidé d'intensifier leurs efforts afin de résoudre ces questions techniques non résolues dans une période commençant ce soir et se terminant le 6 avril et de travailler aussi dur que possible pour trouver un accord sur le point qui n'a pas été résolu avant le 6 avril. Si l'accord est conclu, la signature aura lieu le 6 avril" ajoute-t-il.
En décembre dernier, l'armée, le FSR et de nombreux groupes pro-démocratiques avaient signé un accord préliminaire dans lequel ils s'engageaient à rétablir la transition. Selon plusieurs sources, le Premier ministre devant conduire cette transition devrait être nommé le 11 avril prochain.