L'Angola va déployer 500 soldats dans l'est de la RDC

Le Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, s’est rendu à Luanda, pour rencontrer le chef de l'Etat angolais, João Lourenço.

 Cette visite intervient au lendemain de l’approbation par l’Assemblée nationale angolaise de l’envoi de 500 militaires dans l’est de la RDC. 

Le ministre d'État et chef de la Maison militaire , Francisco Furtado a donné un compte rendu de cette réunion qui s’est tenue à huis clos :" Ce contingent ne sera déplacé que lorsque les conditions nécessaires auront été réunies dans les zones de cantonnement. Aujourd'hui, une délégation du dispositif Ah Doc, comprenant notamment des officiers de l'état-major général des forces armées, effectue une visite dans les zones prévues pour confirmer ces conditions ."

L'Angola joue un rôle de médiateur dans ce conflit, mais sur le terrain, les violations répétées du cessez-le-feu par l’armée rwandaise et le M23 compliquent la situation.

 Pour Francisco Furtado toutes les parties doivent s’engager pour la paix :" Le gouvernement de la République démocratique du Congo reste préoccupé par le fait que nous avons besoin des engagements de toutes les parties, à savoir le gouvernement de la République démocratique du Congo, le Rwanda et le M23, en vue du respect de la cessation des hostilités ."

La RDC et des experts de l'ONU accusent le Rwanda de soutenir le groupe armé M23 (pour "Mouvement du 23 mars "), l'un des nombreux groupes armés qui opèrent dans l'est du pays, ce que Kigali dément.

La mission angolaise en RDC aura douze mois pour vérifier ces accusations d’agression qui empoisonnent les relations entre Kinshasa et Kigali.