Connue pour ses grandes toiles brodées qui exposent le corps de la femme, l'artiste égyptienne Ghada Amer veut lever le voile sur la liberté de la femme.
France : une rétrospective célèbre le féminisme de l’Égyptienne Ghada Amer
Dans ses peintures, elle n'hésite pas à magnifier la femme dans des postures érotiques pour appeler à son émancipation. C'est le message qu'elle a voulu faire passer lors de son exposition à Marseille en France qui durera plusieurs mois. Ses peintures sont taboues dans plusieurs sociétés du monde, une barrière qu'elle franchit sans limite.
"Il n'y a pas que dans le monde arabe, c'est tabou aussi aux Etats-Unis, en Corée, en faisant ce genre de travail, je découvre qui est coincé et qui ne l'est pas" concède-t-elle.
Celle qui voulait peindre avec du fil et des aiguilles a créé un contraste entre la broderie et des femmes représentées dans des postures provocantes tirées des revues charnelles. Son évolution artistique dit-elle s'est faite un peu par hasard, par des accidents et des empêchements.
"Le premier a été de ne pas avoir accès à des cours de peinture" lors de mes études à Nice", raconte Ghada Amer
C'est un autre interdit qui l'a amenée plus récemment à la céramique et à la sculpture en bronze, Car, elle lui permettent de s'échapper de toutes ses revendications politiques tout en se focalisant sur son sujet unique la femme en général. Ce qui en fait une artiste multidimensionnelle.