A l’occasion de l’ouverture de nouvelles consultations pour le processus de paix en République démocratique du Congo au Kenya, l’ancien président du pays Uhuru Kenyatta, facilitateur de discussions, a mobilisé les dirigeants de la Communauté d’Afrique de l’est.
Kenya : les pourparlers pour le processus de paix en RDC continuent
Ce troisième cycle de pourparlers qui se déroule dans la capitale kényane Nairobi, a été organisé avec un plan pour discuter des réformes qui faciliteront le désarmement des groupes rebelles du M23.
"Nous avons convoqué ce Nairobi-Trois pour atteindre les objectifs suivants, identifier d'abord le processus politique et les réformes institutionnelles nécessaires pour créer un environnement propice au désarmement des groupes armés au niveau régional, national et provincial. Deuxièmement, consolider le soutien et la participation active des communautés dans le programme de désarmement, de démobilisation, de réintégration et de stabilisation communautaire et aborder les exigences politiques et institutionnelles pour la réintégration des groupes armés dans les communautés", a expliquéUhuru Kenyatta, facilitateur du processus de paix mené par la CAE.
Les présidents du Congo, de l'Ouganda et du Rwanda ont assisté virtuellement à la cérémonie d’ouverture.
Mais cela ne les a pas empêchés de réitérer leur engagement à soutenir et à assurer une paix durable en RDC, à l'instar du président du Rwanda, Paul Kagame : "La récente résurgence d'un groupe armé parmi tant d'autres a suscité beaucoup d'attention au niveau mondial et cela vient s'ajouter à d'autres défis sécuritaires et politiques non résolus. Nous nous félicitons donc de la réponse rapide de la région et de leurs mécanismes robustes mis en place pour sauver des vies dans l'Est de la RDC et faire face aux escalades dangereuses qui menacent les pays voisins, y compris le Rwanda."
Bien que le M23 n'ait pas été officiellement partie aux pourparlers en Angola, il a déclaré qu'il accepterait le cessez-le-feu la semaine dernière. Mais il affirme également qu'il ne fait pas confiance au gouvernement congolais pour respecter l'accord et mettre fin aux hostilités.