Premières lueurs du jour dans la région de Pissy, à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso ou les travailleurs, qui concassent le granit sont déjà à pied d’œuvre.
Burkina : le désarroi des travailleurs des mines de granit
Dans la carrière de Pissy au coeur de Ouagadougou la capitale, les travailleurs passent leurs journées dans les fumées toxiques et peinent à joindre les deux bouts.
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AFP
Depuis des siècles, ils s’y prennent de la même façon. Les ouvriers de la carrière cassent d'abord les grands blocs de granit en contrebas de la mine. Ces blocs sont ensuite transportés au niveau supérieur.
C’est là que débute le travail de concassage en petits morceaux.
Brigitte s’y connait. Cela fait 14 ans qu’elle vit difficilement de cette activité : "C'est insuffisant .. je me débrouille en fait ..les enfants veulent partir à l’école il y a le logement à payer, vraiment ce n’est pas facile..." a-t-elle expliqué.
Située au milieu des routes et des habitations, la carrière de Pissy voit des travailleurs parfois accompagnés de leurs enfants respirer des fumées toxiques.
Une journée à la carrière lui rapporte près de 8 euros par jour pour nourrir sa famille.
Les morceaux de granit vendus ici sont utilisés sur des chantiers pour fabriquer des immeubles, des dalles et des routes.