L'heure est à l'échange des discours à la tribune de la COP africaine, et à cette barre, présidents, experts, et activistes, tentent d'alerter, de sensibiliser sur l'urgence à œuvrer contre le changement climatique.
Égypte : la COP africaine sera-t-elle celle de l'action ?
Au-delà des paroles, il faut des actions, a martelé le président égyptien Abdel Fattah Al Sissi, l'hôte de la COP27.
Le temps presse et la fin de la décennie décisive est dans quelques années, et nous devons en profiter pour résoudre cette bataille de la manière que nous souhaitons. L'heure est à l'action et à la mise en œuvre. Il n'y a pas moyen de reculer ni de place pour les excuses, car manquer cette opportunité gâchera l'héritage des générations futures de nos enfants et petits-enfants.
Cette future génération est représentée à ce rendez-vous mondial sur le climat et elle veut interpeller les pays responsables de la pollution à prendre conscience des conséquences de leur inaction pour protéger la planète. Après les échecs des COP précédentes, l'activiste ougandaise Leah Namugerwa, veut croire tout de même croire à un changement.
Je ne crois pas qu'il y a justice pour la jeune génération lorsque nos rivières et nos lacs sont pollués. Je ne vois pas de justice quand les grands politiciens sont intouchables. Est-ce justice pour les dirigeants du monde de choisir les profits plutôt que les vies ?Que la COP africaine soit une COP différente. Que la COP Africaine écoute les plus grandes parties prenantes. Que la cop africaine soit une COP d'action.
Après les promesses et le désir d'agir, place à l'action et les pays présents à Sharm El-Sheikh en Egypte devront parvenir à surpasser leurs intérêts s'ils veulent participer à préserver l'intérêt mondial, celui de la planète.