À la tribune de l'ONU, les dirigeants africains ont choisi d'interpeller la communauté internationale sur un nombre de questions dont le changement climatique en grande partie et son lot de conséquences. Pour le président kényan, il y a urgence et le continent, principale victime doit bénéficier d'un plan de sauvetage économique.
Les préoccupations des présidents africains à la tribune de l'ONU
''Je me joins à d'autres dirigeants pour demander à la Banque mondiale, au Fonds monétaire international et à d'autres prêteurs multilatéraux d'étendre l'allègement de la dette liée à la pandémie aux pays les plus touchés, en particulier ceux qui sont affectés par la combinaison dévastatrice du conflit, du changement climatique et du Covid-19. ''
À côté du changement climatique, le président zambien a rappelé les conséquences de l'hyperinflation, entretenue par la crise en Ukraine.
"La Zambie se joint à d'autres gouvernements pour exprimer une préoccupation particulière concernant la guerre en cours en Ukraine. Alors que nous nous tenons aux côtés de toutes les personnes touchées, tant à l'intérieur de l'Ukraine que dans les pays voisins, nous saisissons également cette occasion pour souligner les conséquences négatives de grande portée de cette guerre, en particulier sur les prix des denrées alimentaires à travers le monde, du carburant, des engrais et d'autres produits de base essentiels.
Quant au président nigérian, il est revenu sur le non-respect de la promesse de la limitation du réchauffement de la planète à 1.5 degré, qui impacte l'Afrique.
"L'Afrique et les autres nations en développement ne produisent qu'une petite partie des émissions de gaz à effet de serre par rapport aux économies industrialisées. Pourtant, nous sommes les plus durement touchés par les conséquences du changement climatique, comme nous le voyons dans cette sécheresse prolongée en Somalie et les inondations d'une gravité sans précédent au Pakistan.''
D'autres sujets importants comme la lutte contre le terrorisme ou la fin des sanctions économiques contre le Zimbabwe ont été abordés à New-York.