L'héritage politique de la reine Elizabeth II divise le Commonwealth

Un portrait de la reine Elizabeth II dans un magasin du centre de Londres   -  
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Depuis l’annonce de la mort de la reine d’Angleterre, les avis sont partagés concernant l’héritage politique qu’elle laisse derrière elle. De l’Afrique du Sud au Nigeria, en passant par le Kenya, de nombreux dirigeants ont salué la carrière de la monarque.

"La disparition de la Reine est une perte non seulement pour le Royaume-Uni, mais aussi pour le Commonwealth et pour le monde entier. Elle a eu une longue vie consacrée au service et au devoir ; elle a été un exemple pour le monde sur la façon de diriger avec dignité et avec grâce", a rappelé Raychelle Omamo, secrétaire d'État aux affaires étrangères du Kenya.

Au Zimbabwe, avec cet événement, c’est le débat sur les sanctions économiques imposées au pays par le Royaume-Uni qui refait surface. Harare milite depuis des années pour la levée de ces mesures.

"Nous voudrions rappeler aux Britanniques, et à leur futur roi, qu'il n'est pas nécessaire qu'ils continuent à utiliser une arme de destruction massive (les sanctions) contre le Zimbabwe, car il est diabolique pour une nation de penser qu'un autre être humain (noir, vert ou blanc) ne mérite pas de se développer socialement, économiquement et politiquement", a déclaré Douglas Mahiya, porte-parole de l'Association des anciens combattants de la guerre de libération nationale du Zimbabwe.

Globalement, le décès d’Élizabeth II a aussi ravivé un débat concernant le passé colonial en Afrique anglophone, notamment sur le rôle de la reine comme chef d'Etat durant la domination britannique.

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