Après la mort lundi de 19 personnes tuées par des tirs de gendarmes, le ministre de la Défense malgache s’est rendu dans l’hôpital de la ville d’Ikongo, au sud-est du pays.
Madagascar : le ministre de la Défense à Ikongo après la tuerie
Photo d'illustration : la police affronte des manifestants à Antananarivo, lors d'une manifestation de l'opposition contre un projet de loi électorale
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Ici, sont soignés des blessés, une vingtaine, qui faisait partie de la foule en colère qui a tenté d’entrer dans la caserne des gendarmes après l’enlèvement d’un enfant albinos. Certains étaient munis d'"armes blanches" et de "machettes", et les forces de l’ordre invoquent la légitime défense dans cet incident qui a fait réagir la classe politique malgache.
Lors d’une intervention télévisée, l'ancien président Marc Ravalomanana, devenu leader de l’opposition, a dénoncé ce qu’il considère être un ‘terrorisme d’état’. Depuis l’incident, le calme est revenu à Ikongo, mais des militaires patrouillent toujours la ville.