Quatre jours après la présidentielle, les Kényans attendent toujours de connaître le résultat du scrutin. Mais plus l'attente des résultats se prolonge, plus l'impatience augmente, comme en témoigne cette scène qui a lieu dans le centre national de dépouillement des bulletins de vote. La police anti-émeute a dû intervenir pour mettre fin à des échauffourées.
Présidentielle au Kenya : la tension monte en attendant les résultats
La commission électorale doit collecter les résultats émanant des plus de 46.000 bureaux de vote, puis les vérifier. Mais son directeur, a lui-même reconnu que le décompte des résultats n'allait "pas aussi vite" que prévu.
Quatre candidats étaient en lice, mais l'élection se résume à duel entre deux favoris : Raila Odinga, figure historique de la politique kényane, qui, selon des résultats officiels partiels, devance légèrement le vice-président sortant William Ruto.
Les résultats définitifs doivent être annoncés le 16 août au plus tard, tel que le prévoit la loi. Si aucun des candidats ne recueille plus de 50 % des voix, le Kenya connaîtra pour la première fois de son histoire un second tour à la présidentielle.
En attendant, tous les regards sont tournés vers la commission électorale, dans ce pays où les résultats de toutes les présidentielles depuis 2002 ont été contestés, parfois dans la violence.