Energie, développement durable, justice et micro-entreprises, l’Algérie et l’Italie ont signé lundi 15 accords à la faveur du forum économique algéro-italien qui s’est achevé mardi.
Gaz et technologie au centre du forum économique algéro-italien
Le Premier ministre italien Mario Draghi, à droite, serre la main du président algérien Abdelmadjid Tebboune, au fond à gauche, au Palazzo Chigi de Rome, jeudi 26 mai 2022.
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Mauro Scrobogna/LaPresse
Ces signatures interviennent dans un contexte énergétique tendu marqué par le conflit en Ukraine.
A la recherche des pistes pour sortir de sa dépendance au gaz russe Rome s’est tourné vers Alger. L’Italie attend de son partenaire nord-africain, cette année, 20 milliards de mètres cubes de gaz.
"L'Algérie est depuis longtemps un pays clé pour nos approvisionnements énergétiques. L'accord signé sur la coopération énergétique démontre notre volonté d'aller encore plus loin dans ce domaine.", a déclaré Mario Draghi , Premier ministre italien.
"En particulier, le secteur des hydrocarbures, dont notre partenaire italien bénéficie d'une part importante de l'activité, nous allons œuvrer dans un avenir proche pour renforcer nos partenariats et nos investissements, notamment dans le secteur de la production pétrolière, gazière et minière.", a expliqué Aïmene Benabderrahmane, Premier ministre algérien.
Pour vendre la destination Algérie, les autorités ont fait le pari de l’assainissement de leur climat des affaires.
"Les mesures les plus importantes sont l'annulation de la loi sur l'investissement et la loi sur les zones franches, nous sommes sûrs que tous ces efforts vont donner un nouveau souffle à l'économie algérienne."; a souligné Kamel Rezig, ministre du Commerce de l'Algérie.
L’évolution passe aussi par le transfert de technologie. les italiens se sont engagés non seulement à offrir des solutions innovantes à l’Algérie mais ont aussi inclut le volet transfert de technologie en matière des énergies renouvelables et de l’industrie de l’hydrogène.