La Basketball Africa League lance ce soir sa phase finale dans la Kigali Arena qui avait vu le Zamalek remporter la toute première édition. Cette année, le tournoi s'est étoffé les 12 équipes participantes étant réparties en deux conférences (Sahara pour l'Ouest, Nil pour l'Est). Qui succèdera aux Chevaliers Blancs égyptiens ? Réponse dans une semaine.
BAL 2022 : la lutte finale débute à Kigali
Les quarts de finale débutent ce samedi au Rwanda avec les Angolais du Petro de Luanda , troisièmes en 2021, en premier qualifiés. Ils ont dominé les Marocains de l' AS Salé (102-89).
Mention spéciale à Carlos Morais , meilleur marqueur de ce premier quart avec 27 points mais aussi à la défense angolaise, déjà la plus performante en phase de groupe.
Car l'AS Salé, dirigée par l'Australienne Liz Mills , avait elle survolé les classements offensifs de la phase de groupe avec notamment l'Américain Terrel Stoglin , meilleur marqueur Sahara/Nil confondus avec 33,2 points par match et son coéquipiers nigérien Amadou Abdoulaye Harouna (19,8 ppm).
Ceux-ci ont confirmé leur potentiel offensif avec trois joueurs terminant à 19 points ou plus : le Guinéen Ousmane Dramé (19 points) se joignant au duo Stoglin/Harouna (19 et 20 points).
A suivre, un duel à priori déséquilibré entre le REG qui évoluera devant son public et le FAP de Yaoundé , qualifié in extremis.
Il faudra suivre l'Américano-rwandais Adonis Filer , meilleur passeur de la première phase avec une moyenne de 9,2 assists dont un record de 16 passes lors du match inaugural contre Salé.
Côté camerounais, c'est Joel Almeida qui s'occupe de tout. L'arrière cap-verdien avait terminé les six rencontres de conférence meilleur marqueur (13,6 ppm) et meilleur rebondeur (4,2 rpm) de son équipe.
Dimanche, place aux deux derniers quarts avec les outsiders tunisiens de l' US Monastir face aux Sud-Africains des Cape Town Tigers et un duel de haut vol annoncé entre Ater James Majok et Billie Preston .
Le Soudanais, drafté par les LA Lakers en 2011, a dépassé les 15 rebonds dans la moitié des matches de la première phase tandis que Preston a terminé sur le podium des marqueurs avec une moyenne de plus de 20 points par match.
L'Américain n'est pas le seul danger des joueurs du Cap puisqu'ils sont 5 à tourner à plus de 10 points par match dans cette BAL avec également le Centrafricain Evans Ganapamo (17.4 ppm), l'ex des Orlando Magic Jamel Artis (12.8 ppm), le Congolais Myck Kabongo (10.2 ppm) ou le Sud-Africain Peter Prinsloo (10 ppm).
Enfin pour conclure ce week-end, la grosse affiche entre le tenant du titre, toujours invaincu en deux éditions, le Zamalek du Caire , et le SLAC de Guinée , impressionnant à Dakar dans la conférence Sahara.
Les Egyptiens s'appuient sur un 5 majeur made in NCAA : le Nigérian Ike Diogu (Arizona State University), l'Egyptien Anas Mahmoud (University of Louisville), le Dominicain Edgar Sosa (University of Louisville) et les Américains Mikhael McKinney (Sacramento State University) et D.J. Strawberry (University of Maryland).
Les joueurs de Conakry s'appuient eux sur leur star US Marcus Crawford (21,4 ppm) mais aussi sur leurs jeunes talents issus de la NBA Africa Academy : Mohamed Keita qui rejoindra les Etats-Unis et l'Université St John de New York après le tournoi et le Sénégalais Sergine Mbaye , 18 ans, issu du programme BAL Elevate.
Les quatres équipes qualifiées se retrouveront mercredi pour les demi-finales. Le grand vainqueur de cette seconde édition de la BAL sera lui connu samedi prochain.