RDC : hommage aux Casques bleus de la MONUSCO tués dans un crash

Des Casques bleus pakistanais de la MONUSCO portent les restes de leurs camarades lors d'un service commémoratif à Goma, dans l'est de la RDC, le 2 avril 2022   -  
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Les autorités congolaises et les responsables de la Monusco ont rendu hommage samedi, aux huit Casques bleus qui ont péri mardi, dans le crash d’un hélicoptère dans la zone de Rutshuru, théâtre des combats entre les FARDC, les forces armées de la République démocratique du Congo et les rebelles du M23 .

Des rebelles accusés d’avoir abattu l’appareil de la Monusco contestent la version des autorités congolaises. L’ONU n’exclut aucune piste et a annoncé l’ouverture d’une enquête.

Six Pakistanais, un Russe et un Serbe ont perdu la vie dans ce crash alors qu’ils étaient en mission de reconnaissance au-dessus de cette zone trouble. Signe de l’instabilité quasi-endémique dans l’Est de la RDC.

"Alors que nous nous souvenons de nos soldats de la paix, nous ne pouvons pas ignorer les nombreux soldats et civils, y compris les femmes et les enfants, qui sont tombés sous les balles dans l'est du Congo. Nous appelons donc tous les acteurs à mettre fin à l'insécurité persistante dans l'est du pays.", a déclaré Bintou Keita , représentante du Secrétaire général de l'ONU en RDC.

Pour le ministre congolais de la défense, Gilbert Kabanda '' l'engagement de lutter contre ces forces du mal est certes mortel, mais la détermination et la volonté des troupes des FARDC (Forces armées de la République démocratique du Congo) et de la MONUSCO face aux différentes pertes en vies humaines seront la motivation des prochaines missions."

Alors qu’il a déterré la hache de guerre depuis novembre, le M23 annoncé un cessez-le-feu vendredi. Affichant ‘’ sa fidélité à sa ligne politique qui est celle d'un règlement pacifique de la crise qui l'oppose au gouvernement de la République. L'armée révolutionnaire congolaise se réserve le droit de riposter vigoureusement en cas de nouvelle initiative de guerre de l'armée nationale ou de ses supplétifs.", a expliqué Willie Ngoma , porte-parole du M23.

Le groupe armé défait en 2013 justifie la reprise des hostilités par le non-respect par Kinshasa des engagements pris pour faciliter la démobilisation et l'intégration de ses combattants.

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