Amnesty International dénonce les arrestations politiques en Égypte

Manifestation Amnesty, Bruxelles, Belgique   -  
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Amnesty International a organisé mercredi à Bruxelles, en Belgique, un rassemblement pour protester contre le nombre de prisonniers politiques détenus en Égypte.

Organisé la veille du sommet Union européenne-Union africaine, l’objectif est d'appeler les dirigeants de l'Union européenne à faire pression sur le gouvernement égyptien pour que les droits de l'homme soient d'avantage respectés sur le territoire.

Cette manifestation est intervenue alors que le président égyptien Abdel Fattah el-Sissi devait rencontrer le roi et le premier ministre de Belgique.

"Nous sommes ici aujourd'hui pour envoyer un message clair : les droits et la vie du peuple égyptien doivent passer avant le renforcement des liens avec ce régime oppressif. C'est un moment important pour demander au président Al-Sisi de rendre des comptes sur ses engagements en matière de droits humains et pour parler au nom du peuple égyptien qui est emprisonné, réduit au silence et réprimé pour avoir réclamé ses droits" a déclaréEve Geddie, directrice du bureau européen d'Amnesty International.

Parmi les manifestants figurait, Souheila Yildiz la compagne de l’étudiant Ahmed Samir Santawy arrêté en février 2021 et condamné en juin.

''Je suis en fait ici parce que le président qui maintient mon compagnon en prison est reçu par le roi de Belgique et par le premier ministre. C'est pourquoi nous sommes ici, pour dénoncer ce qui se passe actuellement en Égypte en matière de droits de l'homme. Ce n'est pas accepté et ça ne peut pas continuer et les relations ne peuvent pas être inconditionnelles avec l'Egypte" s'est confiée Souheila.

Le jeune étudiant est accusé d’avoir prétendument publié de fausses nouvelles sur des travaux universitaires qu'il avait menés sur la loi sur l'avortement était présente.

Selon Amnesty international, 60 000 prisonniers politiques sont actuellement détenus en Egypte.

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