Son premier album "Mes couleurs", sorti en 2016, a conduit l a chanteuse gabonaise Pamela Badjogo sur les scènes les plus prestigieuses du continent africain et au-delà. L'équipe d'africanews l’a rencontrée à Lyon, en France. L'artiste nous parle de "Kaba", son deuxième album ; une création, dit-elle, plus aboutie et plus épurée .
"Kaba", le nouvel album de l'artiste engagée Pamela Badjogo
" J'avais besoin en priorité de faire découvrir au monde ce que j'entends par voix bantou et nous les voix bantu faisons beaucoup de polyphonie. J'avais besoin de montrer ce volet-là, même si de nombreux artistes l'ont déjà fait. J'avais besoin de m'inscrire dans ce registre-là ", explique Pamela Badjogo.
Son nouvel Opus, Pamela Badjogo l'a concocté entre le Mali, le Ghana, et la France.
" J'essaie de faire évoluer les cultures, les coiffures, les vêtements, le style de La bantou d'avant. J'essaie de les emmener dans ce monde contemporain. Les femmes bantoues sont coquettes, ok avec des tissus traditionnels, mais c'est de la coquetterie qui fait plaisir aux yeux ", ajoute la chanteuse.
Au-delà de la musique, Pamela est très engagée pour la cause des femmes. Dans ses paroles ou sur scène, il lui tient à cœur de dénoncer les oppressions que subissent les petites filles et les femmes au quotidien .
" Je m'insurge contre les violences faites aux femmes, parce qu'on ne cessera jamais de balancer ce message. Beaucoup pensent que l'on radote, pourtant, l'évolution n'est pas si grande que ça. Je prends le parti de sensibiliser surtout en Afrique, d'envoyer les petites filles à l'école car c'est important. Beaucoup d'études et de statistiques montrent qu'une petite fille qui va à l'école, cela équivaut à des perspectives d'avenir et des bénéfices pour sa famille ."
"Kaba", le deuxième album de Pamela Badjogo arrive dans les bacs le 26 février .