Ethiopie : des Tigréens emprisonnés par les autorités ?

Un homme regarde un entrepôt incendié, qui aurait été pillé par les rebelles du Tigré à Shewa Robit, en Éthiopie, le 5 décembre 2021   -  
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Les autorités éthiopiennes accusées d’avoir illégalement emprisonné et violenté des Tigréens expulsés d’Arabie Saoudite.

Renvoyés en Ethiopie au bout d’un an de recherche d’emploi vaines, ces immigrants éthiopiens de retour au pays, ont pour la plupart d’entre eux été victimes d’un profilage ethnique.

Une violation des droits de l’homme confirmée par le rapport de Human Rights Watch publié ce mercredi alors que le Tigré, région dissidente de l’Ethiopie est toujours le théâtre d’un conflit entre les forces du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) et l’armée fédérale Éthiopienne depuis novembre 2020.

Human Rights Watch a interviewé des Tigréens expulsés d’Arabie saoudite entre décembre 2020 et septembre 2021, période au cours de laquelle des dizaines de milliers de migrants ont été renvoyés en Ethiopie dans le cadre d'un accord entre les deux pays.

Dans la région du Tigré, le blocus qui empêche les médicaments et autres fournitures vitales d’atteindre les hôpitaux sinistrés rend impossible le travail des médecins de la région. Des patients meurent inutilement de maladies traitables a cause des pénuries.

L'accès au Tigré est toujours limité pour les médias, ces informations livrées par les médecins sur place restent difficile à vérifier de manière indépendante pour le moment.

Des milliers de personnes sont mortes dans la guerre qui dure depuis 14 mois en Éthiopie et certaines parties du Tigré connaissent la famine.

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