En Afrique du Sud, la constitution post-apartheid protège contre la discrimination basée sur l'orientation sexuelle.
Afrique du Sud : la communauté LGBTQI+ réclame plus de libertés
Mais au quotidien, homosexuels ou trans restent confrontés à de la stigmatisation et même de la violence. Cependant, un vent de changement souffle depuis que des églises consacrent des branches aux communautés LGBTQI+. Isolées, celles-ci attendent d'être intégrées aux communautés chrétiennes hétérosexuelles, mais il faut encore du temps, c'est ce qu'explique Dumisani Dube. Activiste, il défend la cause des LGBTQI+.
"Le défi a été de trouver un espace sûr où il n'y a pas de discrimination, où il n'y a pas de haine. Les églises ont toujours ce problème de dire qu'être différent en matière d'orientation sexuelle est démoniaque".
Notre correspondante explique que, grâce aux efforts de Dumisani Dube, un ministère chrétien dédié aux LGBTQI+ a créé un cadre sûr et propice pour près de 500 personnes, membres de la même communauté au Nigeria ou encore au Zimbabwe et qui ont trouvé refuge en Afrique du Sud.
"Nous avons hébergé de nombreuses personnes. Il s'agit de plusieurs événements. Les gens arrivent et les gens partent. Ils viennent dans notre groupe et obtiennent ce qu'ils veulent. Ils sont ensuite libres d'aller là où ils doivent aller en termes de foi ou de religion. Par exemple, si quelqu'un est musulman et qu'il vient dans notre groupe, nous nous efforçons de trouver un endroit où il peut pratiquer sa religion sans être victime de discrimination.
Selon ses militants, le confinement a amplifié les difficultés contre les LGBTQI+, obligeant des jeunes à rester au sein de familles ou dans un environnement qui n'acceptent pas leur identité.