La Ligue ivoirienne des droits des femmes suit la plainte pour viol contre KKB

Conférence de presse de la Ligue ivoirienne des droits des femmes   -  
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Alors que la justice ivoirienne poursuit son enquête suite à la plainte pour viol contre un ministre, la Ligue ivoirienne des droits des femmes lance un appel. La jeune femme à l’origine de la plainte n’aurait plus d’avocat, ce dernier se serait désisté. Et selon l’organisation, le fait que cette affaire concerne un ministre compliquerait les choses.

"Dans ce genre de cas, c'est totalement, totalement difficile d'avoir un avocat pour nous accompagner. Le nom, la réputation des clients tout ce que vous pouvez imaginer sont mis en jeu. Aussi, on a l'obstacle du paiement", explique Carelle Goli, de la Ligue ivoirienne des droits des femmes.

L’association manque de fonds, mais cela n’empêche pas de poursuivre son combat pour venir en aide aux femmes victimes d’abus.

"Il y a un gros projet qui nous tient à cœur qui va permettre peut-être de pouvoir combler ce vide-là, c'est la création de notre centre d'hébergement des femmes victimes de violences. C'est-à-dire que nous voulons créer un centre d'accueil pour ces femmes-là dans lequel il y aura un cabinet juridique, un cabinet psychologique, un cabinet médical", explique Mégane Boho, présidente de l’organisation.

De son côté, le ministre ivoirien de la réconciliation nationale conteste les faits et a déposé plainte pour diffamation.

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