Les Marocains ont commencé à voter mercredi matin pour des élections générales qui devraient déterminer l'avenir du parti islamiste PJD au pouvoir depuis une décennie. L'enjeu est de taille lors de ces élections générales : déterminer l'avenir au pouvoir du Parti Islamiste du Parti islamiste justice et développement (PJD) qui dirige le pays depuis une décennie.
Maroc : 18 millions d'électeurs appelés à élire un nouveau gouvernement
18 millions d'électeurs sont attendus dans les urnes pour élire 395 députés et plus de 600 conseillers régionaux. "Tous aux urnes !", appelle en une le quotidien L'Economiste , pour qui le taux de participation est le "véritable enjeu des scrutins d'aujourd'hui". La participation avait plafonné à 43% lors des législatives de 2016.
Le PJD emmené par le Premier ministre Saad-Eddine El Othmani vise un troisième mandat consécutif après son succès historique en 2011 et sa réélection en 2016. Mais la pandémie du coronavirus est passée par là et a plongé l e pays dans une sévère crise économique et sociale.
Le RNI, un rival de taille
Durant deux semaines, la campagne électorale, marquée par l'absence de grands meetings politiques en raison de la pandémie, a été longtemps atone avant de donner lieu ces derniers jours à une vive confrontation entre le PJD et son rival libéral du Rassemblement national des indépendants (RNI) , deux des favoris du scrutin.
Les bureaux de vote ont ouvert à 8 heures et fermeront à 19 heures. Les premières estimations sont attendues dans la soirée.