Jacob Zuma croise les doigts. C’est ce lundi que la Cour constitutionnelle sud-africaine réexaminera sa condamnation à 15 mois de prison ferme pour outrage à la justice.
La Cour Constitutionnelle réexamine la condamnation de Jacob Zuma
L’ancien chef de l’Etat incarcéré depuis mercredi demande l’annulation de cette peine. Sa ligne de défense, son âge 79 ans et l’épidémie de coronavirus qui serait à ses yeux, incompatibles avec son incarcération. Des arguments balayer vendredi par le tribunal de Pietermaritzburg .
Reste à savoir si sa défense changera de stratégie. Mais en attendant, l’ex-président purge sa peine dans la prison d’Escourt à 200 kilomètres de sa maison de Nkandla dans le Kwazulu-natal .
Une détention qui passe mal pour ses partisans. Ils manifestent au kwazulu-natal et à Johannesburg sur fond d’incendies et des scènes de pillage. Ils ont aussi bloqué reliant Johannesburg à Durban. Depuis vendredi, au moins 62 personnes ont été arrêtées.
‘’ Nous aimons Msholozi (Jacob Zuma-ndlr-). Pour nous, il est le président. Nous aimons Msholozi. Cyril Ramaphosa dehors, Msholozi debout ", disent-ils.
Le président sud-africain a dénoncé des violences destructrices qui risquent de mettre à mal l’économie du pays qui bat déjà de l’aile.