Tunisie : double peine pour les proches de victimes de la Covid-19

Des employés de la municipalité de Tunis enterrent le corps d'une victime du Covid-19 le 11 février 2021 au cimetière de la Djellaz à Tunis.   -  
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AFP

La perte d’un être cher et l’impossibilité de lui rendre un hommage digne, les restrictions liées à la lutte contre la pandémie ont changé les rites funéraires.

Les familles endeuillées sont tenues à l’écart des inhumations. Seuls les agents des pompes funèbres sont à la manœuvre. C’est la mort dans l’âme qu’on se plie à cette directive gouvernementale. "La municipalité aurait pu sortir le corps devant la maison, au moins pendant une demi-heure, même à distance, afin qu’il soit vu de loin. Cela n'a pas été possible", confieLotfi Jlassi, frère d'une personne décédée de la Covid-19 .

Les autorités affirment accepter la présence des familles, mais en respectant une distanciation sociale pour protéger les personnes qui assistent aux cérémonies. Le chef d'équipe du service des pompes funèbres de la municipalité de Tunis reconnaît que c'est "une mission très difficile physiquement et psychologiquement, et très éreintante" .

La pilule est amère, mais elle s’impose en cette période où le coronavirus redouble d’ardeur sur le continent. Le pays a enregistré, pour la seule période du 1er au 14 février, pas moins de 14 359 nouveaux cas.

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