Deux nouvelles attaques repoussées aux portes de Bangui

Affrontements aux portes de Bangui   -  
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C'est la première attaque des rebelles sur la capitale Bangui depuis le début de leur offensive contre le président centrafricain fraîchement réélu Faustin Archange Touadéra.  Bangui reste l’une des villes de la Centrafrique encore aux mains des forces républicaines, mais certains endroits de la ville sont la cible d’attaques de groupes rebelles de la Coalition des Patriotes pour le Changement , CPC, qui tentent de s’emparer de ce territoire. 

Deux nouvelles attaques contre la capitale ont été repoussées ce mercredi par les Casques bleus, conjointement avec les forces armées centrafricaines selon les autorités locales.

Ces attaques ont eu lieu à 9 et 12 km du centre de la capitale, l’aube, des brigades de l’armée ont été attaquées simultanément, mais, grâce à la bravoure de nos forces et les appuis bilatéraux, nous avons pu repousser les assaillants qui sont en débandade actuellement , assure le ministre de l’Intérieur Henri Wanzet Linguissara

Ces deux attaques ont été confirmées à l’AFP par des responsables de la mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca), sous couvert d’anonymat, tandis que le porte-parole des Casques bleus dans le pays, le lieutenant-colonel Abdoulaziz Fall, a évoqué  une attaque  et des affrontements toujours en cours.

Fragile calme à Bangui

Le 19 décembre, huit jours avant les élections présidentielle et législatives, une coalition de six des plus puissants groupes armés qui occupent deux tiers de la Centrafrique depuis le début de la guerre civile il y a huit ans, avaient annoncé une offensive pour empêcher la réélection de Faustin Archange Touadéra.

Ce dernier a été déclaré réélu le 4 janvier au terme d'un scrutin très contesté par l'opposition, pour lequel seulement un électeur inscrit sur deux a eu l'opportunité de se rendre aux urnes en raison de l'insécurité hors de Bangui.  Faustin-Archange Touadéra a remporté  l'élection présidentielle  du 27 décembre avec 53,92 % devançant les opposants Anicet-Georges Dologuélé 21 % et Martin Ziguélé 7,46 %  .

Les rebelles de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) menaient, jusqu'alors, des attaques sporadiques généralement repoussées par les Casques bleus appuyés par d'importants contingents lourdement armés de militaires rwandais et de paramilitaires russes venus à la rescousse du gouvernement et de son armée.

Ces attaques avaient jusqu'alors lieu principalement dans des villes et bourgades éloignées de la capitale.

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