Le président ivoirien a prêté serment lundi au palais présidentiel à Abidjan. Son investiture s’est déroulée en présence d’une douzaine de chefs d’Etat. C’est la main sur la constitution qu’il a promis de respecter, qu’il a accompli l’acte y relatif.
Alassane Ouattara entame son troisième mandat
" Devant le peuple souverain de Côte d'Ivoire, je jure solennellement et sur l'honneur de respecter et de défendre fidèlement la Constitution, d'incarner l'unité nationale, d'assurer la continuité de l'État et de défendre son intégrité territoriale, de protéger les droits et libertés des citoyens, de remplir consciencieusement les devoirs de ma charge dans l'intérêt supérieur de la Nation. Que le peuple me retire sa confiance et que je subisse la rigueur des lois si je trahis mon serment ", a déclaré le président ivoirien.
Ouattara prend les commandes de son pays pour un nouveau mandat, alors même que le débat sur la légitimité de sa candidature est loin d’avoir pris fin. Mais pour le président du Conseil constitutionnel ivoirien, " quand son institution déclare un candidat élu, il est élu". Mamadou Koné regrettant que « ce débat ait d’ailleurs quitté son domaine naturel, à savoir le droit, pour devenir un débat politique et que tout le monde y soit allé de son interprétation. "
Pour tenter de panser les plaies provoquées par la contestation de sa candidature, le chef de l’Etat ivoirien a promis la reprise du dialogue avec les formations politiques, mais aussi, la création d’un ministère de la Réconciliation nationale.