Depuis la prise du pouvoir du président Felix Tshisekedi, investi en 2019 à la tête de la République Démocratique du Congo (RDC) , des dispositifs ont été mis en place pour ramener une stabilité politique dans le pays.
La stabilité politique et sécuritaire en République Démocratique du Congo
François Muamba Tshishimbi , conseiller spécial du président Félix Tshisekedi , en charge de la Cellule Présidentielle de Veille Stratégique (CPVS), a été interviewé le 27 novembre 2020, par notre journaliste, Pascale Mahé-Keingna.
Des démarches ont été mises en place par le président Félix Tshisekedi. Parmi elles, les consultations politiques qui ont commencé le 2 novembre 2020 et qui se sont achevées le 25 novembre de la même année. Quel bilan établissez-vous de ces consultations ?
_C’est un bilan extrêmement positif au regard du but recherché par le Président de la République. Elles ont été initiées pour trouver des réponses à une situation qu’il a qualifié de "malaise qui s’est installé au sein de la coalition au pouvoir", mieux connu sous le terme FCC-CACH. _
Ce qui ressort de ces consultations, c’est que, dans leur très grande majorité, les différentes structures consultées font la même analyse que le Président de la République. A savoir que la coalition était devenu un enfermement : un lieu non pas pour pouvoir faire éclore des idées et des actions en faveur des congolais, mais un lieu d’enfermement où toutes les actions initiées par le Président de la République sont systématiquement bloquées par celui qui est sensé être son partenaire.
Aujourd’hui est organisée une réunion extraordinaire de l’organe de la Communauté de Développement d'Afrique australe (SADC). Un des sujets principaux est la situation sécuritaire en RDC. Quelles sont les clés de réflexions de cette réunion et quelles seront les solutions pour rétablir pour la situation sécuritaire dans la région ?
Bien des pays de la SADC participent aux côtés des forces armées de la RDC à travers une Brigade d’Intervention Rapide, la réunion d'évaluation d’aujourd’hui doit examiner les modalités à partir desquelles cette brigade pourra être renforcée pour devenir beaucoup plus efficace. Cela va de pair avec la situation de la Mission de l'Organisation des Nations unies en RDC (MONUSCO), Cet exercice est couplé à l’idée de ne pas laisser d'espace à ces groupes armés qui sévissent dans l’est de la RDC.