Les Algériens sont appelés aux urnes le 1er novembre pour se prononcer sur une nouvelle constitution .
Méfiance autour du référendum constitutionnel
Présentée comme "une avancée de la démocratie et des libertés" par le président Abdelmajid Tebbounne , cette Nouvelle République serait une réponse au Hirak , le mouvement populaire fortement réprimé ces derniers mois . Les avis sont toutefois partagés sur le bien-fondé de ce referendum .
"Nous soutenons le projet de réformes constitutionnelles. Nous, les jeunes, devons être l'avenir de l'Algérie et nous sommes venus ici pour soutenir ce projet le 1er novembre" , déclare Amin , un lycéen de 18 ans.
Ce qui n'est pas le cas pour Ait Said Abdel Nour , un étudiant de 23 ans. "Personnellement, je ne pense pas pouvoir faire confiance à ce gouvernement qui n'a pas été élu et qui est illégal. Je n'ai pas confiance en ces prochaines élections, en ce référendum, donc je ne peux pas y participer. Je ne soutiens pas ce projet".
Cette nouvelle constitution serait un garde fou contre des mesures autocratiques , selon le gouvernement .
Des intentions peu crédibles pour l'opposition , qui souhaite une réelle séparation des pouvoirs entre l’exécutif et le judiciaire .